Le nombre de mariages poursuit sa baisse tandis que le nombre de pacs (qui peut être signé en mairie depuis 2017) continue de croître. La proportion des divorces (désormais possibles en passant juste devant le notaire) semble stabilisée, tandis que celle des dissolutions de pacs croît régulièrement. De l’augmentation globale des séparations des couples conjuguée au vieillissement de la population résultent une nette croissance du nombre de personnes vivant seules.
La natalité française, inférieure depuis longtemps au seuil de renouvellement des générations (2,10 enfants par femme), a décroché depuis 2015. Depuis, elle poursuit sa baisse, se situant à 1,83 enfant par femme en 2021. Outre la déconstruction de la politique familiale, accélérée par François Hollande et poursuivie par Emmanuel Macron, sont en cause le recul de l’âge moyen des mères à la naissance. Quant à la PMA, dont le taux de réussite est de 17% environ, elle ne peut être compenser ce recul de l’âge de la maternité. Le nombre d’adoptions est également en baisse.
Alors que nombre de militants ou d’élus progressistes ne cessent de parler dédaigneusement de la « famille traditionnelle », elle représente néanmoins l’immense majorité des familles. Sa proportion baisse néanmoins, au profit du nombre de familles monoparentales.
Le nombre de familles nombreuses a baissé puis s’est stabilisé depuis environ dix ans. En revanche, les familles de plus de six enfants sont en voie de disparition. L’évolution est en fait à un resserrement du nombre d’enfants des familles nombreuses. Le nombre de familles de 3 enfants est d’ailleurs resté pratiquement stable depuis 1968.