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La promotion de l’idéologie du genre à l’école

Le 30 septembre 2021 a été publiée la circulaire « Pour une meilleure prise en compte des questions relatives à l’identité de genre en milieu scolaire », signée du ministre de l’Education nationale, Jean-Michel Blanquer. Celui-ci a prétendu, après cette publication, qu’il avait été beaucoup moins loin que ne le souhaitaient les syndicats (et les associations militantes LGBT). En réalité, cette circulaire est un modèle de propagande de l’idéologie du genre. Au passage, le ministre menace les personnels de l’Education nationale et les parents qui n’adhèreraient pas à cette thèse de « l’identité de genre » d’accusations de transphobie, voire de signalement au procureur de la République.

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Depuis 2011, l’Education nationale incite les jeunes à s’interroger sur leur identité sexuelle : d’après de nombreux manuels scolaires, de SVT en particulier, « le fait d’avoir été ‟assigné” garçon à la naissance ne veut pas dire qu’on est vraiment un garçon ou le fait d’avoir été ‟assignée” fille à la naissance ne signifie pas qu’on est vraiment une fille ». Ainsi, au lieu de conforter chacun dans ce qu’il est, et quitte à ouvrir des questionnements vertigineux, les manuels de sciences de la vie et de la terre – supposément scientifiques donc – entrent de plein pied dans l’idéologie.

Maintenant que le nombre d’élèves qui s’interrogent sur leur « identité de genre » explose – en particulier du fait des réseaux sociaux -, l’Education nationale ne fait pas machine arrière : au contraire, elle incite tous les personnels scolaires à les « accompagner » dans leur transition, éventuellement sans alerter les parents si l’enfant ou l’adolescent, mineur donc, ne le souhaite pas. Pourtant, lorsque les jeunes doutent de leur identité sexuelle, c’est le signe d’une souffrance, comme l’indique le Ministre lui-même, et d’un mal-être. Et lorsque ces jeunes sont bien accompagnés, 90% d’entre eux abandonnent l’idée de changer de sexe. Cela leur évite alors l’ablation de leurs organes sexuels, une infertilité définitive et un traitement hormonal à prendre à vie !

Extraits de la circulaire

L’école « se fonde sur les valeurs de la République et donc d’un universalisme qui définit chacun non par son identité mais par sa dignité d’être humain. »

L’institution scolaire « est en effet confrontée, à l’instar de leur famille, à des situations d’enfants – parfois dès l’école primaire – ou d’adolescents qui se questionnent sur leur identité de genre ».

« L’accompagnement des enfants et des adolescents transgenres ou en questionnement sur leur identité de genre peut être entravé par la permanence d’idées reçues sur les transidentités… »

« Si chaque situation est unique, celle-ci se manifeste souvent – chez les enfants, les adolescents et les adolescentes – (…) par une certaine souffrance psychique », « une attention particulière doit être portée à la manifestation de troubles co-occurrents (troubles anxieux, dépression, risque suicidaire…) plus fréquente chez les jeunes transgenres que dans le population générale », mais « la non congruence entre le genre de naissance et le genre vécu ne constitue ni un trouble psychiatrique ni une pathologie ».

« Dans tous les cas, l’établissement doit être attentif à garantir les conditions d’une transition revendiquée – c’est-à-dire la possibilité d’être et de demeurer identifié et visible comme une personne transgenre – ou d’une transition confidentielle »

« Les enseignants ont le devoir d’accompagner les jeunes (…), de leur laisser la possibilité d’explorer une variété de cheminements sans les stigmatiser ou les enfermer dans l’une ou l’autre voie ».

« L’élève a en premier lieu besoin que les adultes prennent en compte sa réalité ».

« Une communication avec les représentants légaux ne doit se faire qu’avec l’accord explicite de l’élève (…) dans certains cas, une divulgation non souhaitée de la transidentité du jeune peut l’exposer à un risque sérieux de rejet ou de violence (…) Dans le cas où le mineur apparaît en situation de danger dans son environnement familial ou de vie, il peut être décider de rédiger et transmettre une information préoccupante à la cellule départementale de recueil des informations préoccupantes (Crip) ou de faire un signalement judiciaire auprès du parquet des mineurs. »

« L’établissement peut autoriser l’élève à utiliser les toilettes et vestiaires conformes à son identité de genre (…), à occuper une chambre dans une partie de l’internat conforme à son identité de genre… ». Ces choix « doivent également, dans la mesure du possible, s’appliquer lors des déplacements, sorties et voyages scolaires ».

« Chaque école, collège et lycée s’efforce de créer un environnement bienveillant pour tous, que des élèves transgenres y soient scolarisés ou non »

Les adultes de l’établissement doivent être « sensibilisés aux questions relatives à l’identité de genre », « des sessions de formation sont régulièrement inscrites au plan national de formation… », « des associations, agréées ou conventionnées par l’éducation nationale, qui contribuent à la sensibilisation des élèves et à la formation des personnels. Il est également opportun d’y associer les représentants de parents d’élève. »

Source : https://www.education.gouv.fr/bo/21/Hebdo36/MENE2128373C.htm

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